Quelques captures vidéos d’oiseaux niçois en cette période de confinement due au Covid19. La Côte d’Azur regorge de trésors également ornithologiques et naturels….
Oiseaux niçois
Souvent invisibles de la plupart des niçois, happés par la vie frénétique de la cinquième ville de France, cette période inédite dans l’histoire récente permet de découvrir toutes sortes de beaux oiseaux virevoltants dans le ciel azuréen. L’arrêt quasi complet du trafic aérien d’un des plus gros aéroports de France, le fort ralentissement de la circulation motorisée rend plus audible les oiseaux des villes. A moins que ce presque silence leur donne des ailes et plus de voix qu’à l’accoutumée ? Les passionnés d’ornithologie pourront avec la vidéo ci-dessous admirer quelques unes des espèces locales. Ne manquez pas à ce sujet la visite, lorsque possible du petit muséum d’histoires naturelles de Nice dans le quartier de la place Garibaldi juste à côté de la promenade du Paillon. La Riviera française réputée pour son patrimoine culturel, architectural, botanique etc... n’est pas en reste concernant ses richesses naturelles et animalières, aussi bien dans l’arrière pays, le massif montagneux du Mercantour, la partie côtière et marine mais également urbaine.
Pour un meilleur rendu : choisissez la définition maximale en cliquant sur la petite roue dentelée .
https://youtu.be/O2AfEKv1x78
Les oiseaux présents sur ces captures vidéos :
#FenetreSurLaFrance et #FenetreSurLaCotedAzur
Durant cette période de confinement forcé par l’épidémie de Sras Cov 2, un hastag , symbolisé par le signe dièse # , se propageât sur la toile pour inciter les internautes à partager ce qu’ils voyaient depuis leur fenêtre. #FenetreSurLaFrance et #FenetreSurLaCotedAzur nous incitèrent donc à capturer en vidéo les oiseaux citadins et niçois de la Côte d’Azur….
Faucon Crécerelle (Falco tinnunculus)
Le faucon crécerelle est un petit rapace agile à la recherche continuelle de proies vivantes à attaquer. Il participe ainsi à l’écosystème de la ville en éliminant sans pitié les souris, insectes et autres petits animaux les plus fragiles. Sa vue perçante lui permet de détecter ses proies de loin notamment lorsqu’il fait du vol dit stationnaire. Les nombreux arbres de Nice lui permettent de se nicher facilement.
Goéland (Larus)
Le Goéland, oiseau de grande taille à l’aérodynamique impressionnante, mange de tout avec voracité. Son vol plané utilise les moindres ascendances thermiques ou dynamiques présentes en ville. Il n’hésite pas à ouvrir de son puissant bec les sacs poubelles qui traînent pour y trouver sa pitance. Goéland à ne pas confondre avec la mouette plus petite et discrète. Il attaque régulièrement les pigeons chétifs pour les tuer et les manger. Comportement parfois, rarement, agressif à l’égard des humains. On l’appelle également Gabian le long des côtes méditerranéennes françaises.
Pie (Pica Pica)
Omnivore, la pie bavarde ou Pica Pica sautille à la recherche de nourriture. Elle se nourrit aussi bien de graines que de vers de terre ou même de cadavres d’autres petits animaux. En mode noir et blanc, son plumage laisse parfois apparaître des teintes colorées, irisées virant vers le bleu doré. Son vol ressemble à la trajectoire d’un dauphin, la pie « marsouine » avec des trajectoires en forme d’onde sur le plan vertical. Aile ouverte elle plane, puis alterne avec les ailes fermées pour reprendre de la vitesse, et ainsi de suite.
Tourterelle turque (Streptopelia decaocto)
La tourterelle turque ressemble de loin à un pigeon mais sa taille est un peu plus petite et son plumage gris clair plus uniforme. Elle ne roucoule pas mais gémit, tout un programme! La tourterelle n’hésite pas à se rapprocher des humains pour peu que quelques miettes de pain, grains de riz, soient au rendez vous. Un petit collier noir ceinture son cou.
Pigeon biset (Columba livia)
C’est le classique pigeon des villes. Sur cette vidéo on voit un animal visiblement en pleine forme et assez robuste. Le climat tempéré et la végétation luxuriante de la ville lui offre un habitat probablement plus favorable que dans les grands villes comme Paris ou Lyon. Les colombophiles utilisent le pigeon pour transmettre des messages accrochés à sa patte. Des concours permettent d’évaluer les capacités d’orientation de l’oiseau. Cette capacité sert notamment aux forces armées en dernier recours et en cas de panne des transmissions plus classiques et modernes...